Un café rassembleur

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Dans un village où tout le monde se connaît il est fréquent de se rassembler au petit café de la place! On y passe tout le temps qu’on veut quand il n’y a pas de pandémie… Depuis 14 mois les temps sont difficiles pour les entrepreneurs. Pour Gloria Caverleyles choses ne sont pas différentes mais la pandémie est venue miner ses plans. Le petit café L.A. avait été mis en vente afin de permettre aux propriétaires de réaliser leur projet celui de construire une petite maison sur un lot qu’ils possèdent dans le moyen nord et prendre la vie plus relaxe. Et oui depuis 12 ans le travail occupe tout leur temps celui d’ouvrir le resto à 6 heures le matin et cela 7 jours sur 7.

Gloria a tenu le fort durant la pandémie et s’inquiète du peu d’intérêt démontré jusqu’à maintenant par des acheteurs potentiels. Selon elle un café offre un lieu de rassemblement non seulement pour des amis, des familles qui s’y rendent pour partager un repas mais aussi pour les gens seuls qui y trouvent un lieu de réconfort où il est possible d’y dénicher une oreille attentive.  

Gloria espère grandement que la petite histoire du L.A. Café pourra se poursuivre avec de nouveaux propriétaires. Elle trouverait dommage pour les gens de la communauté que ce lieu rassembleur n’existe plus éventuellement. Sans oublier le rôle d’appui à la communauté qu’elle offre en aidant aux organismes locaux à prélever des fonds pour les moins nantis.

Mine de rien le L.A. Café a ouvert ses portes il y a de cela 12 ans dans un local près de la quincaillerie de Lafontaine.  C’est en décembre 2016 que le L.A. Café a déménagé au coeur du village.  

Quant à la petite histoire de la restauration à Lafontaine on se souviendra du restaurant près de la quincaillerie qui a ouvert il y a près de trente ans et a changé de nom et de proprio au moins 4 fois en incluant l’arrivée de Gloria. Pour un bref moment un resto de pizza s’était également installé dans un local adjacent au L.A. Café. Pas facile d’opérer un tel commerce et d’arriver à y faire ses frais sans jamais compter ses heures.