Série vidéo du spectacle du 40e de l’École de la résistance

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Joëlle Roy

Au dernier Festival du loup, il y a déjà un an et demi, la soirée de contes du jeudi a été dédiée à se remémorer l’École de la résistance qui soufflait ses quarante chandelles. Plusieurs personnes ont pris la parole pour revisiter cet événement historique par le biais d’une variété de lunettes. La soirée a été couronnée par la présentation du poète, dramaturge, comédien et auteur Jean-Marc Dalpé qui, du haut de ses vingt-deux ans, est venu s’impliquer dans la bataille pour notre enseignement en français au niveau secondaire.

Cette soirée mémorable a été captée par vidéo et Daniel Laurin (ddfilm) a assemblé les morceaux pour nous offrir six vidéos qui sont autour d’une vingtaine de minutes chacune. Elles seront diffusées à raison d’une par semaine à compter du 10 mars. Vous aurez le choix entre notre page facebook (le festival du loup), notre chaîne Youtube (la Meute culturelle) ou encore sur la page d’accueil de notre site web (www.festivalduloup.ca). 

Capsule 1, mercredi 10 mars : 

LA lettre : il y a toujours l’étincelle qui suscite, la flamme puis le feu (un peu comme L’arbre est dans ses feuilles, maluron, maluré). Dans l’histoire de l’École de la résistance, l’étincelle est personnifiée par une adolescente, Denise Jaiko, qui adresse une lettre à toutes les instances impliquées dans l’éducation. Plus de quarante années plus tard, Denise livre la marchandise avec le même lot d’émotions et de détermination qui l’habitait alors.

Anne et Ghisèle au théâtre : Un soir, Anne Desroches et Ghisèle Maurice se retrouvent assises une à côté de l’autre au théâtre. Elles en profitent pour jaser du 40e de l’école de Penetanguishene. Nadine Lalonde incarne Ghisèle dans une discussion où l’on apprend comment la situation se vivait au jour le jour. Nous connaissons la version des militants pur-sang. Mais pour ceux qui n’aimaient pas la confrontation, l’époque a été éprouvante. Et ceux qui menaient la bataille à l’intérieur de l’école qui se disaient bilingues n’ont pas eu autant droit au chapitre. Le récit d’Anne par rapport à l’expérience de Bonita, sa sœur, qui se présentait à la présidence de l’école est troublant. Du haut de mes vingt-cinq ans dans la région, c’est ce soir-là qu’on me le révéla pour la première fois.   

Capsule 2, mercredi 17 mars :

La deuxième capsule est consacrée au Elvis de la crise scolaire à Penetanguishene : Basile Dorion. Sa livraison explique bien pourquoi il a joué ce rôle de leader alors qu’il était le directeur du Centre d’activités françaises qui hébergeait l’école. Comme il le dit lui-même : «Y avait une yeule là-dessus!». Pour que les choses bougent, parfois il faut un «baveux» qui n’a pas peur des mots ni des défis. C’est un magicien des mots et du racontage qui vous fera rire malgré le sérieux du propos

Il y aura six capsules en tout. Bon visionnement!