Journée internationale des sages-femmes

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Letisha Labossière

            Le 5 mai dernier on soulignait la Journée internationale des sages-femmes. Pour l’occasion Le Goût de vivre a rencontré Mélissa Boizot Roche, une sage-femme qui exerce cette profession depuis 2016. Rappelons que les sages-femmes assistent les futures mamans du début de la grossesse jusqu’à l’accouchement à la maison ou à l’hôpital et assurent un suivi par la suite.  Pour sa part, Mélissa a assisté à plus de 400 naissances depuis le début de sa carrière.

            Selon l’Association des sages-femmes de l’Ontario, en 2024, 20 % des naissances en Ontario se sont déroulées sous les soins d’une sage-femme. Mélissa a raconté que plusieurs femmes qui choississent d’accoucher avec une sage-femme font ce choix à cause des soins post-partum qu’elles offrent. Selon Mélissa, une cliente recevra 1 à 2 visites par semaine durant 6 semaines après l’accouchement. Durant ces visites, les sages-femmes aident à démystifier certaines difficultés que pourraient rencontrer de nouveaux parents, ainsi que des conseils de soin pour le nouveau-né. Par exemple, une sage-femme s’assure que le bébé se développe normalement.

            Mélissa a mentionné qu’elle a fait quatre ans d’études à l’université pour devenir sage-femme, grâce à un programme en français qui était offert à l’Université Laurentienne à Sudbury. Le programme se résumait à un an et demi en salle de classe, ensuite deux ans et demi de stage comme sage-femme. Après l’université, les sages-femmes exercent pendant une autre année sous supervision pour compléter leur formation. Malheureusement, le programme n’est plus offert en français en Ontario.

            Les sages-femmes exercent des responsabilités diverses au cours de la grossesse et de l’accouchement d’une cliente. Mélissa a expliqué qu’avant d’accepter une cliente, les sages-femmes font un historique médical complet afin de déterminer si la cliente peut utiliser les services d’une sage-femme. Certaines conditions, comme le diabète, peuvent présenter des défis. De plus, la sage-femme a la responsabilité de recommander leur cliente à un médecin si une condition devenait dangereuse pour la mère ou le bébé. Au moyen d’échographies, de tests sanguins, de la mesure de la taille de l’utérus, du rythme cardiaque du bébé, de la tension artérielle de la maman, les sages-femmes surveillent le développement du bébé. Elles font une évaluation du bien-être de la maman et du bébé lors de chaque visite. Le plus important, selon Mélissa, c’est que la sage-femme ne peut jamais abandonner une cliente.

            Lorsqu’on lui a demandé : « Quel est l’aspect le plus intéressant de votre travail ? », Mélissa privilégie surtout l’importance d’un bon rapport avec les clientes. Elle aime être capable de bâtir une nouvelle relation avec les femmes qu’elle assiste, et de continuer à les aider après leur accouchement.

            En ce moment, Mélissa travaille dans une clinique post-partum, pour des femmes qui n’ont pas accouché avec une sage-femme, mais souhaitent recevoir l’aide et les conseils qu’elles peuvent offrir. Ceci est un nouveau service offert par « Midland Midwives by the Bay ». Elle offre également des sessions similaires au centre On y va à Lafontaine tous les lundis.

Source: https://www.ontariomidwives.ca/midwifery-numbers

Mélissa Boizot Roche en compagnie de sa petite Flavia et Gordie Schenk et sa maman Catherine Lang étaient au Centre On y va à l’école Ste-Croix de Lafontaine le 5 mai dernier. Mélissa offre le programme «Bedaines et Bambins» aux nouvelles mamans à tous les lundis de 10h à 12h à Lafontaine. Il est à noter que le programme se poursuit durant tout l’été également.