«Plus j’ai d’informations, plus ça m’aide.»

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PUBLIREPORTAGE — Dans un monde où tout va très vite, où l’abondance d’information est étourdissante, les parents ressentent le besoin d’être orientés et souhaitent rompre l’isolement. Qu’ils souhaitent la bonne intégration de leur enfant au niveau préscolaire ou qu’ils soient en quête de calme ou d’informations sur la santé buccodentaire de leurs tout-petits, les parents cherchent à s’outiller.

Contenu commandité par la Société santé en français

Valerie Kendall, est une mère de deux fillettes installées en Nouvelle-Écosse. Elle a parfois l’impression de couper les coins ronds afin d’arriver à tout faire. «Je me sens comme si je devais tout le temps travailler. Il faut vraiment des outils pour qu’on soit bien organisé, pour s’assurer que tout le monde soit bien nourri et bien pris en charge, parce qu’autrement on est juste perdu.»

En plus de courir après le temps, les parents de jeunes enfants tentent souvent de boucler les fins de mois. Par exemple, le cout de la vie à Victoria, en Colombie-Britannique, a précipité un retour de Lisa Pillot et de sa famille sur Calgary, où les finances et la vie s’avéraient plus faciles à gérer.

À l’instar de nombreux parents, Lisa et Valerie veulent de l’aide sans casser leur tirelire. C’est pourquoi elles aiment les activités présentées gratuitement par les organismes francophones près de chez elles. 

Depuis 2019, le programme Petite enfance en santé, une initiative de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) inscrite dans le Plan d’action pour les langues officielles, coordonnée par la Société santé en français (SSF) et appuyé par les Réseaux de santé en français, multiplie les occasions de répondre aux besoins les plus pressants des jeunes parents.

Cibler directement les besoins

Par le biais du programme Petite enfance en santé, la SSF finance de nombreux projets de la Colombie-Britannique à Terre-Neuve-et-Labrador, en passant par le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard. 

Afin de proposer des programmes adaptés à chaque réalité locale, les organismes francophones partenaires ont tous dû produire des études sur les besoins et les déserts de services pour la santé et le mieux-être global des tout-petits francophones et leur famille. 

En Colombie-Britannique, les résultats de l’étude ont mené à l’organisation de conférences offertes par des professionnels de la santé sur le développement langagier ou l’alimentation. Au Nunavut, l’étude a permis la création d’un groupe de parents francophones. 

À Iqaluit, Christine Bérubé a pu noter les avantages du programme Petite enfance en santé. «[À la garderie, les tout-petits] font des activités en plein air et c’est super important pour moi. On habite dans un endroit où la plus belle chose qu’on a c’est la nature. J’aime l’idée que les enfants puissent en profiter dès un tout petit âge.»

Des échanges qui font du bien

Lisa Pillot, pour sa part, mise sur le Centre d’appui familial Sud de l’Alberta. Elle y est d’abord allée pour rencontrer d’autres parents lors des ateliers thématiques proposés par l’organisme. «Je me suis dit que ce serait bien de reconnecter avec des francophones. Dans les groupes de jeu, c’était sympa d’échanger avec des parents. Ça faisait du bien.»

En Nouvelle-Écosse, cette idée de rassemblement est aussi importante. «On peut partager un peu de nos douleurs, dit en riant Valerie Kendall, et de nos trucs et astuces, c’est vraiment excellent.»  

Elle se souvient avec émotion d’une activité de cuisine au cours de laquelle le centre avait réservé une surprise aux personnes participantes : plusieurs sacs d’épicerie et une mijoteuse. Au-delà du cadeau inattendu, «C’était thérapeutique de cuisiner avec toutes ces mamans-là en même temps, de faire quelque chose de vraiment bon et assez simple. L’effet était incroyable.»

Au centre de la petite enfance et de la famille Les p’tits cerf-volants de Terre-Neuve-et-Labrador, Karina Lamontagne a rassemblé des familles provenant d’autres pays francophones. «Quand ils arrivent au Canada, tout est différent, même la façon d’élever les enfants», explique-t-elle. «[Les familles] perdent leurs références.» Le Centre les aide à s’en faire de nouvelles, pendant que les enfants s’amusent ensemble dans la pièce d’à côté. Le support est capital. Ils savent qu’ils peuvent nous téléphoner», insiste Karina Lamontagne.

De la bienveillance

Les personnes intervenantes comme Karina Lamontagne jouent un rôle important dans la qualité de vie des parents. Lisa Pillot souligne la bienveillance de la coordonnatrice derrière la programmation du Centre d’appui familial. «Elle écoute, elle ne juge pas, elle est dans la bienveillance, ça donne encore plus envie de participer aux programmes.»

Valerie Kendall témoigne aussi en ce sens : «[La coordonnatrice] fait souvent l’effort d’inviter une famille qui vient d’arriver dans la région pour lui donner l’opportunité de rencontrer les familles et de faire des connexions, ce qui est vraiment important.»

Il y a les liens, il y a les connaissances. «Le plus j’accumule d’informations, le plus ça m’aide», estime Lisa Pillot. Et c’est précisément ce que font les centres d’appui, avec l’aide du programme Petite enfance en santé.

Pour en savoir davantage sur le programme Petite enfance en santé, consultez le site santefrancais.ca.