Premières lueurs : toujours ancrées dans sa communauté

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Depuis plus de vingt ans, le site historique Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons s’illumine à la chandelle pour recevoir les visiteurs qui déambulent afin de découvrir ou revoir la reconstitution historique habillée de ses plus beaux atours de Noël. Le site s’anime pour le plus grand plaisir des nombreux visiteurs qui s’y présentent à chaque soir.

Joëlle Roy

-IJL-Réseau.Presse

-Le Goût de vivre

            Depuis plus de deux décennies, l’activité s’est taillée une place parmi les événements les plus importants de l’hiver ontarien. En fait, la réputation de Premières lueurs dépasse la frontière provinciale pour impressionner des visiteurs des États-Unis et du monde entier. Lors du lancement médiatique de l’évènement par les Parcs historiques de la Huronie, le directeur Will Baird affirmait être enchanté de la reprise tant attendue autant par le public que par les employés et les bénévoles impliqués dans Premières lueurs.

            Malgré l’éclat débordant notre province, une conversation avec Mikaela Lefaive, la nouvelle coordonnatrice du marketing et des relations avec les médias, nous rappelle que cette activité demeure un joyau culturel bien local. Certes, on y trouve des autobus provenant surtout de la périphérie du nord de Simcoe, soit les Muskokas, Barrie et le nord de Toronto. Mais la grande majorité des visiteurs proviennent du nord de Simcoe.

            C’est ainsi dire que bien des gens y sont allés moultes fois. Certains y retournent presqu’à tous les ans. Il faut dire que la qualité de l’accueil est impressionnante. Il est également préférable  de réserver pour y participer. Mikaela Lefaive explique: «On évite les foules du samedi soir ou en début de soirées. Les visiteurs, à chacune des six soirées, sont étalés sur un horaire divisé en bloc de trente minutes» En tout, l’évènement «Premières lueurs» a reçu plus de 10 000 participants. Le retour dit «normal» s’est fait sur deux fins de semaine. Il est probable que l’on retourne au format des trois fins de semaine l’an prochain.

            Si les gens y retournent, c’est pour revoir leurs artistes et artisans favoris. Questionnée sur la sélection des artisans, Mikaela Lefaive explique que le critère de base est simple : «Tout est fait à la main». Quant aux musiciens, il y a des grands favoris tels que Ruth Sutherland à la harpe ainsi que l’incontournable chansonnier Doug Feaver.

            Mais où est la famille Lefaive qui égaye le restaurant depuis tant d’années? D’abord, le restaurant n’est pas fonctionnel. Le site est à la recherche de la perle rare qui saura remplir cet important mandat. D’ici là, les Lefaive offrent un spectacle en duo dans le musée.

            Il y a toujours une participation communautaire. Entre autres, les chorales, dont celle de La Clé qui a présenté le jeudi 1er décembre dans le théâtre A. L’évènement «Premières lueurs» permet aux personnes plus tactiles de mettre la main sur des activités de bricolage telle que la signature avec la plume d’oie. Si on préfère observer, il y a le tir au mousquet. David Brunelle n’a pas perdu la main!

            En plus d’une soirée de divertissement dans un décor mythique les visiteurs peuvent contribuer lors de leur admission en faisant des dons d’aliments non périssables dans le but de remplir un immense canot d’écorce disposé à l’entrée au profit de la collecte d’aliments de l’Armée du Salut locale. Encore cette année, l’évènement a permis de récolter plusieurs centaines de livres d’aliments non périssables grâce à la générosité des milliers de visiteurs.

            L’évènement «Les Premières lueurs» à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons, malgré l’étendu de son succès, demeure un des événements favoris des résidents du nord de Simcoe. Qu’on le découvre ou qu’on y retourne pour la inième fois, la magie est toujours au rendez-vous!