Rétrospective 2019

Partagez cet article avec vos amis!

C’est 2020.

Je lève mon verre en votre honneur en vous souhaitant une excellente nouvelle année.

Une nouvelle année, une nouvelle décennie, qu’elle vous apporte santé, bonheur, paix, amour, et prospérité.

Je vous propose une rétrospective de l’an passé, ce qu’on a pu lire dans nos pages, tout au long de l’année.

2019 dans le Goût de vivre

Chigamik-Waypoint se concrétise

On a terminé l’année avec une énorme nouvelle dans la région, celle de l’investissement de près de 10 millions de dollars du Gouvernement dans le nouveau centre Chigamik-Waypoint. En plein vendredi 13 décembre, en après-midi, visite du centre en construction, conférence de presse, l’ambiance était électrisante comme rarement dans le domaine de la santé. Je n’ai jamais vu autant de travailleurs du domaine être aussi heureux en même temps, puisque par la bande, on annonçait le déménagement des bureaux et l’ouverture à venir. L’ambiance était à la fête et confirmer publiquement le financement du Centre permettait de mettre fin aux incertitudes, qui perdurent depuis des années. Plus tôt dans l’année, Chigamik faisait aussi la manchette en obtenant sa désignation des services en français, c’était en avril.

Assurer une transition avec Rosewood

L’ouverture de la maison de transition par la Maison Rosewood pour les femmes et les enfants victimes du trafic humain a été officialisée à la fin août. L’ouverture de la maison de transition permet présentement d’aider plusieurs victimes et de les réinsérer en société en leur offrant un toit, pendant une période d’un an. Ironiquement, nous aimerions mieux ne jamais voir utiliser ces services, bien que l’ouverture de l’établissement permettra à plus long terme de sauver des vies. Souhaitons bon courage à La Maison Rosewood et à ses fières ouvrières.

Construction d’Hospice Huronie

Hospice Huronie a débuté les travaux de construction de son nouveau centre à Penetanguishene, le long de la rue Fuller le 17 mai. À l’heure d’écrire ces lignes, la construction semble très avancée. Durant l’été, nous avons eu la chance de nous entretenir avec Marie-France Laramée, qui est coordonnatrice du programme de bénévolat chez Hospice Huronie, qui ne cachait pas son enthousiasme pour le nouveau bâtiment, qui sera beaucoup plus adapté aux besoins de l’hospice.

Jeudi inoubliable au Festival du loup

Pour le festival du loup, le summum de la dernière édition était le jeudi en soirée, lors de l’hommage à l’École de la résistance, avec des performances exceptionnelles de Jean-Marc Dalpé et de tous ceux réunis sur scène, qui ont vécu la prémisse et la création de l’École de la résistance. C’était une soirée toute en émotions, en nostalgie, et le plus important, une soirée qui a permis des réconciliations.

Toujours au Festival, la parade de tracteur s’est faite sous la pluie, une vraie pluie. Une fois de plus, Le Festival offrait une excellente programmation, les cyclos traqués ont donné un excellent spectacle pendant le jour, et en soirée, il est difficile d’oublier le concert de La Grand’ Débâcle. Outre le Festival du loup, la meute culturelle s’est occupé de la St-Jean Baptiste, qui a été célébrée à Penetanguishene, au Parc Rotary Champlain Wendat, l’événement regroupait des élèves des écoles de la Huronie et mettait leur talent sous les projecteurs, le temps d’un concert. Tout récemment l’immense succès de Noël au Village a marqué une fois de plus le début d’une belle tradition de Noël à Lafontaine.

L’École de la résistance immortalisée

On peut désormais visiter un musée qui porte sur l’École de la résistance, au 3e étage de l’édifice de La Clé, sur la rue Main de Penetang. L’ouverture du musée s’est faite en septembre et a regroupé les acteurs locaux et provinciaux lors d’un événement spécial où, comme à l’époque, une bûche a été coupée, avec le même entourage, le temps d’un agréable retour dans le passé. À noter que le travail de recherche a été réalisé par Micheline Marchand et Daniel Marchildon. L’initiative d’un tel projet a été rendu possible grâce aux efforts de La Clé.

Damien et son nouvel album de Noël

L’enfant prodige de Lafontaine nous a offert un album des fêtes qui revisite certaines chansons qu’il affectionnait depuis longtemps, mais aussi certaines compositions originales qui deviendront peut-être des classiques de Noël dans la francophonie canadienne. Chez nous, ça deviendra un classique. L’album sera rangé avec les décorations, il va passer le restant de l’année dans les boîtes, mais c’est déjà noté dans le calendrier: 12 novembre 2020, décorer le sapin, monter sur le toit pour installer les guirlandes et réécouter Bientôt ce sera Noël de Damien, avant d’entendre Nat King Cole, et l’album de Charlie Brown. À noter qu’au courant de l’année, Damien Robitaille est reparti du gala Trille Or avec deux prix, soit Export Ontario et Présence web.

Des nouvelles par Daniel

Daniel Marchildon était en nomination pour le prix Trillium pour son roman Otages de la nature en juin, à peine quelques semaines plus tard son éditeur, L’interligne, nous a envoyé Aventure d’un soir, son recueil de nouvelles qu’il a compilé sur 3 décennies. C’était une surprise, puisque je connaissais Daniel comme un romancier, mais aucunement comme un nouvelliste. Comme il mentionnait en entrevue: « Avec la nouvelle, on écrit droit au but ». Dans ce nouveau recueil, son écriture est convaincante et son style sans artifice me semblait carrément explosif. Il y a de ces livres qu’on découvre au bon endroit et au bon moment; j’avais besoin de lire Aventure d’un soir. Toutes les nouvelles sont réussies, mais j’ai tout particulièrement adoré Jeu dangereux, où on devient observateur de la tragédie de mai 64, dans le stade de Lima au Pérou… j’ai surtout été obsédé par la rencontre entre Socrate et Dieu, au point où j’aurais aimé l’écrire.

Chevalier Martin Lalonde

C’est le 15 avril que les récipiendaires de l’Ordre de la Pléiade de l’Ontario ont été honorés à Queen’s Park. À cette occasion, Martin Lalonde de Lafontaine a reçu le titre de chevalier de l’Ordre de la Pléiade en reconnaissance de son implication dans de nombreux organismes de la région. On lui offre une fois de plus nos félicitations en le remerciant pour son implication.

Les Lefaive au gala Trille Or

Ariko et Georgian Bay étaient en nomination pour les prix Trille Or 2019, les deux dans la catégorie Artiste solo ou groupe – Roots. Georgian Bay (Kelly Lefaive et Joëlle Westman) a remporté le prix dans la catégorie Coup de coeur des médias. La soirée hommage avait lieu le 2 mai au Centre Shenkmen d’Orléans, où Ariko a gagné le coeur du public lors d’une prestation, gageons, toujours aussi bonne.

Artisans boulangers

Plusieurs entreprises locales nous ont ouvert leurs portes durant la dernière année, question de les découvrir. On se rappelle des Boulangers Midland City Bakers, de la rue Younge à Midland, qui nous parlaient de la nécessité d’offrir des produits entièrement faits à la main, entièrement biologiques, avec un souci de réduire au minimum les déchets. Depuis notre passage, la boulangerie continue de cuisiner, de vendre ses produits et offre une superbe sélection de produits de boucherie.

La poissonnerie Lepage

La famille Lepage ne pourrait servir des produits plus frais. Alors que le bateau Laurie E., mené par Bernard, s’aventure à tous les jours en été sur la baie pour pêcher les poissons, Irene, elle, s’occupe de préparer les poissons dès leur arrivée à la poissonnerie de la route Lafontaine, peu après 15h. Tout ou presque y sera vendu le jour même, le reste ira au fumoir. Lors de notre rencontre, les Lepage nous ont non seulement ouvert les portes de leur entreprise, mais ils nous ont aussi montré l’étendu de leur héritage, à la fois du patrimoine familial, mais aussi d’un pan de l’histoire de Lafontaine et de la Baie du Tonnerre.

Le camping et Lafontaine en action

Nous avons rencontré Victor Moreau pour discuter du 35e anniversaire du camping Lafontaine, qui s’est passé en août dernier. Pendant le reportage, la conversation a bifurqué vers Lafontaine en action, le projet de centre de ski de fond qui amenait des autobus remplis de skieurs, durant les hivers à compter de 1984. Au final, c’est un peu de l’oeuvre entière de Victor et de son entourage dont nous avons discuté. Le tout était porteur de nostalgie et permettait de découvrir encore une fois une portion importante de l’histoire de Lafontaine.

Sur ce je vous souhaite une excellente année.